Corruption contrebande terrorisme

Corruption, contrebande, terrorisme sur commande

La corruption est une condition nécessaire et suffisante à toute relation avec la régence d’Alger^83. Dès la fin des années 80 et début 90, le système est en place principalement avec le Niger, le Mali et le Nord du Nigeria de manière plus informelle.

À titre d’exemple, le jumelage Tamanrasset-Gao censé être orienté patrimoine culturel et développement touristique ne sera que pretexte aux deux préfets à corruption. La récolte de mangue voyagera en 4x4 sur 1300 kilomètres de pistes - sic. Un coup d’épée dans l’eau du fleuve.

83. Que de hordes et cohortes auront croisé le loup blanc sur notre géode.

Par ailleurs, suite à l’exode et aux réfugiés des sécheresses successives, la sécurité militaire va instrumentaliser et prendre en charge des mouvements rebelles touaregs dont certains groupuscules resteront impunis lorsqu’ils se permettaient de voler des véhicules de l’État, de touristes et de l’armée dans le désert et au centre-ville de Tamanrasset en plein jour, à quelques mètres des baraquements de la sécurité militaire et de la mairie. La rébellion de l’Aïr et des Iyoulimiden d’Abalagh, de Tin Tibaradine et de Tahoua mieux organisée restera discrètement parrainée par la régence d’Alger. Les Accords de Tamanrasset à Tahabort avec l’ambassadeur d’Alger en Mauritanie, colonel de la sécurité militaire, et des ministres-généraux du Sahel, vont réunir les principaux fronts touaregs et arabes. Ils doivent rentrer dans le moule.

Aujourd’hui, on assiste à une extension du domaine de la corruption. Des opérations touchent la Mauritanie qui possède aussi son ”général cocaïne” et où est ressuscité le trafic d’armes de l’armée algérienne et du Polisario-Anp, comme au bon vieux temps du colonialisme espagnol et de Franco. Des opérations plus ponctuelles débordent sur la Libye, le Burkina ou le Tchad.

À partir des années 2000/2010, le Sahara et le Sahel sont le théâtre d’opérations de contrebande d’un nouveau genre qui vient se rajouter au désormais classique des biens alimentaires, de la contrefaçon, des cigarettes, et de la cocaïne : l’orpaillage anarchique et le détournement de l’or.

Idem, sur le Sahara-Sahel, après la manipulation des groupes rebelles touaregs, Alger fait le tri et la jonction avec ses groupes terroristes. Elle envoie ses mouchards. Elle transforme ses supplétifs en Ansar eddine El Islam puis en GSIM. Elle opère la jonction avec les mouvances islamistes d’Afrique de l’Ouest, du Nigeria, de Libye et de ceux qui font obédience à des organisations terroristes internationales d’Orient telle que Alqaida, Mujao, Alqaida Maghreb islamique, Les Signataires Par Le Sang (de Mokhtar Belmokhtar dit le borgne, alias monsieur Marlboro), Polisario-Anp, Daesh et autres sigles caméléons à géométrie variable, en propageant le faux jihadisme aux quatre coins du Sahel. Ils sont immédiatement reconnaissables. Ils pratiquent la méthode Drs jadis méthode parachutiste de choc de Paul Aussares enseignée au Centre d’instruction de la guerre de Manaus.

La CPI devra bien instruire les crimes commis en 2012 et 2013 sur les populations et le Patrimoine universel de Tombouctou et de Gao, destruction de mausolées, manuscrits brulés et volés par les sbires du Drs, renseignement et sécurité d’Alger, installés avec pignon sur rue à Gao. Alger doit restituer les archives et les manuscrits volés dans son acharnement affligeant à vouloir effacer l’histoire millénaire marocaine, saharienne et africaine. Saluons l’Unesco qui a déjà restauré quatorze mausolées de la ville savante. Notons que la CPI de La Haye a qualifié de crime de guerre ces destructions de mausolées.

Vogue la galère, au pays des urnes fallacieuses et au lieu de naissance inconnu. J’ai moi-même été contraint de voter à Tamanrasset sous administration coloniale de la régence d’Alger avec une carte d’électeur mentionnant ”date et lieu de naissance inconnus”. Vous passez à l’offensive mémorielle? Ils n’y comprennent que couic. Ils se bouchent les oreilles, trop occupés à leurs complots et à leur forfanterie. L’exhibition est minable, médiocre, sombre, criminelle. Les moyenâgeux ne peuvent nous faire croire qu’ils sont certifiés bio. Reste à concevoir la formule disruptive qui permettra de trouver l’idée géniale du que faire et du comment faire table rase des scories de l’histoire.

Une roche friable, pouzzolane dégradée, encombre un sentier vulnérable. Aux prismes de basaltes, empruntons les chemins de traverse phonolithique.

Destruction de mausolées (swissinfo.ch).

Les grands cadis de Tin Buktu - Noury Mohamed Al-amine al Ansary (en Arabe), Études, commentaires et analyses des Manuscrits de Tin Buktu du Docteur Noury Mohammed Alamine Al-Ansary, chercheur à

l’Institut Ahmed Baba de Tin Buktu, Collection Allure saharienne, Série Manuscrits de Tin Buktu, Éditions Alfabarre, Paris, 2018.

Orpaillage sauvage : les immigrés clandestins sont rackettés par les autorités militaires et para-militaires algériennes prés des pistes des passeurs vers la Libye et l’Europe qui traversent le Ténéré, la Tanezrouft et la Tamesna.

Diamant - Erg Chech

82. Ou inversement, c’est dialectique.

Bien mal acquis ne profite pas.

À qui profite le crime nucléaire au Sahara? / chekib abdessalam
Nucléaire, bactériologique, chimique,
biologique, balistique, spatial, pétrole, or

Préface d’Abderrahmane Mekkaoui / Collection Allure saharienne, libre de l’Atlantique à l’océan Indien, © alfAbarre, 2021 / 24, rue Le Brun, 75013 Paris (les Gobelins) / http ://www.alfabarre.com / editions@alfabarre.com / ISBN 978-2-35759-105-9 / EAN 9782357591059 / ISBN 978-2-35759-107-3 (Ebook - epub) / ISBN 978-2-35759-106-6 (Ebook - pdf)

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